Portraits des protagonistes

 

Contrairement à une idée reçue, les victimes ne sont pas faibles, masochistes ou dépressives.

Elles sont choisies pour leur force, leur joie de vivre ou leur originalité.

Ce sont souvent de fortes personnalités, qui résistent à leurs collègues ou à leur supérieur.

La victime idéale est consciencieuse, perfectionniste et a une tendance à la culpabilité ; n’ayant pas confiance en elle, elle en fait trop pour donner une bonne image d’elle-même. Et elle supporte mal l’idée de faire une erreur.

 

L’agresseur, pervers narcissique,

combine une froide rationalité à une incapacité à considérer les autres comme des êtres humains.

Pourtant il est, de prime abord, séduisant.

Puis le rouleau compresseur se met en route.

Il n’a ni culpabilité ni souffrance et il est incapable de se remettre en question.

Avide d’admiration, il veut le pouvoir ou dissimuler son incompétence.

Il n’existe qu’en faisant souffrir l’autre, en se valorisant à ses dépens.

En fait, il projette sur sa victime les failles qu’il ne peut admettre en lui.

 

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